mardi 3 octobre 2017

Réforme du Code du travail : les contre-propositions de la CFE-CGC

Mesures de dérégulation et de dumping social, précarité accrue, la réforme du Code du travail présentée par Emmanuel Macron ne va pas dans le sens des salariés. Face à ces nouveaux articles qui servent les employeurs, la CFE-CGC offre des contre-propositions.




La nouvelle loi Travail, une déception attendue ? Une vérité que la CFE-CGC ne peut accepter ! Aussi, en se plaçant toujours en fervent défenseur des salariés, le syndicat a mis en place des contre-propositions qui ne vont pas, cette fois, dans le sens des employeurs.

Face à la réforme du Code du travail, voici nos solutions :

  • La convention collective de branche n'est plus une obligation concernant les rémunérations annexes (13e mois, prime), l'employeur pouvant désormais négocier au cas par cas avec le salarié -> Nous proposons de garder les rémunérations intactes afin de permettre aux salariés de conserver leur pouvoir d'achat.
  • Le coût du licenciement d'un salarié est désormais fixé au préalable -> Nous voulons maintenir le principe de proportionnalité entre le fait commis et la sanction et surtout favoriser la conciliation prud'homale. 
  • La réforme du Code du travail facilite désormais le licenciement individuel afin de supposément rassurer les employeurs qui craignent d'embaucher -> Nous souhaitons accompagner les TPE et les PME dans leurs démarches administratives et sécuriser les procédures liées au contrat de travail.
  • Les licenciements économiques seront autorisés en France pour les entreprises qui prospèrent à l'international -> Nous prétendons à la conservation de la législation en place. 
  • Quant à la représentation du personnel, la nouvelle loi Travail veut fusionner toutes les instances représentatives du personnel sans laisser le choix aux entreprises -> Nous revendiquons de laisser la liberté aux partenaires sociaux dans les entreprises de choisir de maintenir ou de faire évoluer la représentation du personnel. 
Pour en savoir plus sur nos propositions face à la réforme du Code du Travail, consultez notre tract. 

lundi 11 septembre 2017

Loi travail : Une déception attendue

Jeudi 7 septembre, le gouvernement réunissait tous les partenaires sociaux pour une ultime concertation avant de présenter les ordonnances relatives à la réforme du Code du travail. Des réformes qui ont fait naître une certaine déception. 


mardi 21 mars 2017

Architectes : Des salaires pas à la hauteur

En 2017, en France, le métier d'architecte n'est plus un gage de réussite financière et sociale depuis bien longtemps. En effet, malgré leur diplôme, les nouveaux chercheurs d’emploi se voient proposer des postes avec des salaires équivalents au Smic ou légèrement au-dessus. Explications. 

salaires architectes pas a la hauteur

Comment expliquer que des personnes salariées ayant obtenu un diplôme d'architecture (architectes diplômés d'état, architectes DPLG, architectes d'intérieur et autres métiers de l'architecture qui nécessitent au minimum cinq ans d'études après le baccalauréat) soient embauchées avec un salaire au Smic ou légèrement au-dessus ? En outre, les personnes plus expérimentées, elles aussi, souffrent de ce problème en se voyant proposer une rémunération moins élevée que leur niveau d'étude et d'expérience. Il en va de même pour le niveau des postes. Avec un bac+5, il serait normal d'être recruté en tant que cadre, mais pour la majorité, cela est loin d'être le cas. Malgré une convention collective, qui vient de subir un changement au niveau de la formation professionnelle, censée encadrer les salaires, la majorité des entreprises trouvent le moyen d'embaucher des architectes qualifiés en détournant la loi.